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Le glacier des Néous est le seul glacier actif du massif du Balaitous et le glacier le plus occidental des Pyrénées et de l’Occitanie. Au cours du Petit Âge Glaciaire, les 55 ha de ce glacier représentaient 57 % de la glace du massif, ce qui en faisait le 11e glacier des Pyrénées. Sa langue glaciaire de 1 810 m de long était la troisième plus longue du massif, devancée seulement par les glaciers d’Ossoue et d’Aneto.
À sa limite inférieure, des restes de moraines indiquent qu’il a adopté une morphologie à deux lobes. En 1985, le lobe principal et le plus oriental dépassait encore 900 m sous la protection de la crête de Castérillou. En 2012, sa longueur a été estimée à 300 m. À son ancienne limite inférieure, de vastes fragments en forme de fougères, fortement recouverts de matériaux d’érosion, ont été préservés et sont maintenant considérés comme des vestiges résiduels.
Malgré sa détérioration marquée, qui se traduit par une perte évidente d’épaisseur et d’extension, il montre encore des signes d’activité, ce qui explique qu’il conserve son statut de glacier, bien qu’il ait une nette tendance à devenir un névé. Il occupe actuellement une superficie de 1,5 ha, ce qui en fait l’un des plus petits glaciers actifs des Pyrénées.
Ce glacier appartient au massif suivant :
88) Les Néous
Comparativa de imágenes
Comparaison sur six décennies, de 1959 à 2022.
Le glacier des Néous en 1959, en bas à gauche la moraine terminale (orientale) de la PEH. À droite, le névé de Pabat. (Institut Géographique National de France. Revue Pyrénées – Lourdes. Détail partiel de la photographie).
Le glacier des Néous en 2022, montrant encore une faible activité et une extension très réduite. (Xabier Dec).
Comparaison sur 96 ans, de 1923 à 2019.
En 1923, le glacier des Néous depuis le sommet du Balaitous (Santiago Díaz Calleja – AFCEC).
En 2019, à peine visible depuis le sommet, se repliant sous la protection des murailles. (Pep León).
